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"Ils ont les armes, on les emmerde, on a le champagne" : sur fond rouge, un homme, dansant le corps troué de balles et une bouteille de champagne à la main, fait un pied de nez aux auteurs des attentats qui ont visé des endroits festifs de la capitale, le champagne coulant à flots par les trous laissés par les balles. Signé de la dessinatrice Coco, ce joyeux drille en une du prochain numéro de Charlie Hebdo est la réponse de la rédaction décimée par les terroristes en janvier.
Quelques jours après l'attentat islamiste qui avait fait 12 morts au siège de Charlie Hebdo, le journal avait tenu tête aux terroristes en dessinant à nouveau en une le prophète Mahomet qui proclamait "Je suis Charlie", mais sous un titre tendre et inattendu : "Tout est pardonné."
"Comme les Londoniens de 1940"
"Du sang et des larmes, prophétisait Churchill. Nous y sommes", écrit aujourd'hui Riss, le rédacteur en chef du journal, dans son édito. "Sans s'en apercevoir, les Parisiens de 2015 sont un peu devenus des Londoniens de 1940, déterminés à ne pas céder, ni à la peur ni à la résignation, quoi qu'il leur arrive sur le coin de la figure", poursuit-il. L'édito appelle aussi à relancer le débat sur l'islam qui, "depuis une vingtaine d'années, est devenu un champ de bataille où les radicaux veulent exterminer les incroyants et soumettre par la force les modérés".
"Éviter l'écueil de la division ne doit pas nous faire renoncer au droit à critiquer la religion au prétexte que son exercice irrite parfois. Parmi toutes les libertés fondamentales qui font nos vies, c'est aussi cette liberté que les tueurs ont voulu éliminer ce vendredi soir", analyse Riss.
Charlie fête les millions d'euros qu'ils ont perçu suite aux attaques de janvier et pour lesquelles ils se chamaillent. Ce pseudo-journal a survécu grâce aux terroristes doc c'est leur façon de les remercier.
Un peu cucul la praline. Pas a la hauteur de la gravité et sans intérêt. La meilleure arme dans ce combat est la dignité, l'intelligence, la lumière.
Mais je maintiens qu'il a droit de débiter ses horreurs. J'ai défilé pour cela et je l'assume. Honte à eux tout de même. Puissent-ils faire faillite. Ce ne sera pas de la censure, mais un mouvement économique normal et sain pour un mauvais produit ou service.